Avec cette maladie, ce qu’il faut savoir, c’est qu’elle n’est jamais stable bien longtemps. La preuve en est, je pensais avoir un peu de répit ces derniers temps, et la chaleur aidant, j’ai eu quelques mauvais moments à passer.

 

La douleur, différente de celle que j’ai pu connaître jusqu’ici, mais présente malgré tout, se révélait au petit matin, après quelques heures de « repos ». (je le mets entre parenthèses car les quelques heures de sommeil, dont je ne plaindrais pas bien sur, ne sont pas du vrai repos, puisque j’ai un sommeil tronqué, faussé par les médicaments, lourd et pesant.. bref)

Cette douleur me rendait les jambes lourdes, avec des courbatures, à la limite de la crampe, sans pour autant m’obliger à marcher sans cesse. Je ne pouvais toujours pas rester longtemps allongée ou assise, mais pour autant, j’arrivais à me poser un peu.

Un matin, réveillée dès 3h45 par la douleur, je restais allongée dans le lit malgré tout, laissant le reste de mon corps prendre un peu de repos. Je somnolais, par intermittence, pour péniblement tenir jusqu’à 5h15 où enfin je me levais. La maisonnée dormait, il me fallait faire aucun bruit.. La douleur ne me lâcha pas de la journée, malgré ma longue promenade avec Didou (près de 2 heures), malgré la fraîcheur de la maison que j’avais conservé en fermant les volets..

Mon remède, je le découvris ce jour là, et m’en servis beaucoup les jours suivants., était simple : c’était d’écrire, écrire pour oublier la douleur, se concentrer sur son texte pour que le cerveau se déconnecte de mes jambes.

J’ai écrit des pages entières (sur l’ordinateur.. j’ai du mal maintenant avec un stylo ;) ), des histoires, des confessions, mes pensées. Ces écrits, je les garde pour moi, je ne vous les publierai pas, ce n’est pas le but.

Par contre, si ce remède peut aider quelques malades atteints du syndrome des jambes sans repos, alors n’hésitez pas, écrivez.. C’est une aide précieuse, et j’attends avec impatience les moments où je peux m’asseoir face à mon clavier pour écrire, et pour oublier, pendant quelques minutes que je suis malade.