Et oui, la maladie a encore frappé !
Voilà plusieurs jours (semaines ? je n’arrive plus à savoir..) que la douleur ne me quitte plus, de nouveau. Ce foutu syndrome des jambes sans repos reprend le dessus, mais ne parvient pas encore à me mettre à plat !
Les douleurs sont quasi permanentes, et la fatigue commence à se faire ressentir très sérieusement.
A y réfléchir, je crois que ça m’a repris quelques jours avant ma polysomnographie, donc une quinzaine de jours environ. C’est suffisant pour abattre à boeuf, mais il faut croire que je résiste mieux qu’un bovin
Plus sérieusement, ce matin, je me suis réveillée à 4h15, comme à l’accoutumée ces derniers temps, et j’ai forcé mon corps à rester au lit pour qu’il se repose un peu. Bien sur, mes jambes et mes bras n’étaient pas d’accord, mais quelques souffles longs, des images relaxantes dans la tête me permettent d’être plus forte que la douleur, et donc de rester allongée. Je somnole encore une heure ou deux, selon les possibilités, et ensuite, je me lève.
Ce matin, j’ai pris du Lamaline (à base de paracétamol, de poudre d’opium et de caféine) pour essayer de calmer les douleurs de la nuit, les courbatures et ce mal-être lancinant.. Ceci dit, ce n’est pas méchant, comparé à ce que l’on peut avoir comme crise parfois, mais la journée s’annonce clairement difficile !
Ces douleurs, je l’ai déjà dit certainement, ne sont pas comme celles que j’ai lors des crises violentes (celles du soir), elles sont sourdes, lancinantes, comme une crampe qui s’installe mais ne se dévoile pas vraiment, comme si des milliers de petites fourmis travaillaient dans mes mollets, amenant des marchandises des pieds aux genoux, comme si mes jambes ne m’appartenaient plus..
La marche ne change pas grand chose dans ces cas-là, au mieux, elle va rendre la douleur moins pénible.
C’est aussi ce qu’il se passe lorsque je veux m’allonger dans la journée pour dormir 1/4 heures, comme hier après-midi par exemple. Je ne suis pas allongée depuis 5 minutes que des sursauts dans les jambes et les bras me réveillent, la douleur est plus forte mais pas au point d’avoir une crise violente, mais elle m’oblige à me relever. Bien souvent, dans ces cas-là, la fatigue et la douleur ont raison de moi et je mange pour compenser ou pour oublier que j’ai mal et que je n’en peux plus. Hier, je me suis vengée sur une dizaine de spéculoos..
Il faudrait, je le sais, dans ces moments là, que je me mette devant l’écran, par exemple, et que je lise ou écrive. Cela aide ENORMEMENT d’avoir une activité « intellectuelle » car cela oblige le cerveau à se concentrer sur autre chose que sur nos membres endoloris. Pourtant, il m’est bien souvent difficile de me raisonner à m’installer devant l’écran ou avec un livre, car trop fatiguée, les yeux ne suivent plus..
Bref, ce n’est pas simple, vous l’aurez compris ! Cela me fou ma journée en l’air, le plus souvent.. Mais heureusement, les deux hommes de ma vie sont là, ils me soutiennent, me rassurent, m’aident, ils sont formidables car vivre avec une malade comme moi (en somme qui n’est pas facile à vivre ), chapeau !
Merci mes hommes d’amour d’être là, et merci à vous de me lire.. Sans lecteur, je n’aurai pas de raison d’écrire, mais si ce billet peut soulager ne serait-ce qu’un malade parce qu’il est « intellectuellement » occupé, alors, je serai contente..
N’hésitez pas à déposer un commentaire, ça me fait toujours plaisir de vous lire aussi
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