Et voilà, ce que je craignais est arrivé.. Une jolie crise pour finir la semaine en beauté !

Je ne suis pas encore en train de me taper la tête contre les murs, je n’ai pas encore pleuré à cause de la douleur ou de la fatigue, mais on s’en approche..

La faute à qui, à quoi ?

On a bien mangé, c’est vrai. Trop peut-être ? Probablement..

On sait que le soir, il faut manger léger, mais on a eu envie, comme parfois, de se faire très plaisir en mangeant Thaï.. quelle idée ! J’ai la peau du ventre bien tendue, c’est sur, mais peut-on incriminer un bon repas dans le déclenchement d’une crise ?

On a aussi veillé un peu tard, car on voulait voir la fin de l’émission que l’on regardait, plutôt que de reporter à demain, comme on le fait chaque jour.. Car on regarde peu la télévision, jamais en direct puisqu’on enregistre à chaque fois pour pouvoir moduler, zapper la publicité, et arrêter et reprendre comme on le souhaite. Cela donne bien souvent des séries ou émissions regardées en 2 ou 3 fois sur plusieurs jours.. Vous comprenez maintenant que nous avons plusieurs semaines voir mois de retard dans les programmes. Est-ce un crime que de vouloir, pour une fois, regarder l’émission dans son ensemble, de voir la fin le même jour que le début ?

Alors, oui, ce soir, j’ai trop mangé, et je n’ai pas respecté les règles d’hygiènes de sommeil, parce qu’avec Papa Didou, on en avait envie et besoin.

Malheureusement, cela a un prix ! Celui de pouvoir m’endormir et d’être réveillée par la douleur, celui de tourner dans le lit sans pouvoir contrôler ses jambes, celui de sentir ses bras devenir incontrôlables.. Celui de devoir se relever.

Pour écrire, je me suis assise, mais je peux vous dire que mes jambes ne cessent de « marcher » et mes bras me font souffrir.

Malgré les médicaments pris en supplément de mon traitement habituel, car je sentais la crise venir, rien n’y fera.. Jusqu’à épuisement, il me faudra alterner marche dans mon salon et position allongée sur le canapé le temps de reposer un peu mon corps.. Jusqu’à ce que mon corps finisse par lâcher prise et me laisse enfin tranquille.. Ca peut durer quelques heures, ou toute la nuit, et au petit matin, ça ira mieux.. J’ai déjà les yeux qui ne suivent plus, ma tête qui dodeline, l’important maintenant sera de ne pas me faire mal, en me cognant ou en tombant..

Demain est un autre jour, et même si j’aurai les séquelles de la crise, corps endolori, grosse fatigue, je n’aurai plus autant mal, l’orage sera passé..